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Mots d'en-tête

22 février 2006

Essai d'hiver

Il était deux heures du matin. En cette nuit froide de février, une seule lumière restait allumée afin d'éclairer l'une des seules âmes qui veillaient encore. Cette lumière se trouvait au coeur d'une ancienne maison remodernisée au coeur du vieux village, les volets encore ouverts malgré l'heure, une silhouette se dessinait, dos à la vitre, le dessin d'une ombre féminine sans doute, vu la longueur de la chevelure, fine et raide, qui tombait en son dos. Un arbre frissonna au dehors, chose commune vu la vivacité des vents en ces régions de collines. Au loin, tremblaient les rails visités par le train, à l'opposé, le silence pesant de l'eau, l'habitation se trouvait dans le quartier séparant les deux, comme un barage entre le calme et la modernité, le silence et le vacarme de voyageurs pressés.
La tête de la silhouette s'agita, ses bras s'étirèrent, elle se leva, et observa l'extérieur. Elle susauta, une ombre avait bousculé la quiétude des jardins, avant de lui faire retrouver son calme inquiétant. La silhouette ne bougeait plus, on devinait deux yeux inquiets. Une main s'appuya contre la vitre pour mieux observer.
A nouveau les jardins s'agitèrent, la silhouette recula, et se saisit d'un objet, qu'elle cacha dans son dos, conservant une tête fière, comme un défi.
Le sommeil du déco ne revint pas, des bruits se firent entendre. Scrutch, scrutch, scrutch-quelqu'un marchait sur les cailloux de l'allée. Scrutch....scrutch- les pas se firent hésitants. Un bruit de métal perça le silence, la silhouette disparut de la fenêtre.
Quelqu'un introduisait une clé dans la serrure, avant de la faire tourner. Un cri déchira le ciel, au petit matin, un homme fut retrouvé devant chez lui, l'urne vide de sa femme l'avait assommé.


Je ne suis pas convaincue de la retranscription de ma fin, mais c'est l'idée originale. Je suis ouverte à toute proposition du texte en son ensemble

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16 février 2006

La bouche de l'enfer

(titre emprunté ici)

Hier j'ai eu mon premier TD de droit extrapatrimonial de la famille, avec Sophie, et comme à notre habitude nous sommes rentrées ensemble en bus à la cité universitaire, et puis je ne sais trop comment nous en sommes venues à parler de mon histoire, de ma dépression, de mes maux, de mon passé encore enflammé qui me brûle sans cesse.
Elle a eu un regard de pitié, mais je pense qu'elle était vraiment triste pour moi, il est difficile de parler de soi, mais il fallait absolument que je me libère, qu'elle comprenne mes réactions sans cesse changeantes...
Elle n'a pas donné la sensation d'un jugement quelconque sur moi...Heureusement.

16 février 2006

Je reprends la plume..

...ou plutôt le clavier. Telle est la démarche de ce blog; loin des albums de familles et autres niaiseries banales et persistantes sur notre "belle" toile, ce blog est destiné à me laisser regagner mon tour de phrases d'autrefois. Je ne prétends pas avoir un quelconque talent en écriture, mais au moins on ne pourra pas me reprocher de ne pas tout faire pour utiliser et manier un français plus que correct peu importe le contenu et les mots.
Il va sans dire qu'écrire n'est pas tout, et que la moindre des choses est de raconter des choses intéressantes, ou bien, si elles ne le sont pas, de les rendre comme telles.
Ma vie est semée d'embuches, d'écailles et de différences, elle sera donc le sujet principal de se blog, peu importe le sentiment d'égocentricité qu'il procurera à mes lecteurs. Il va sans dire que bien souvent l'écriture sert de psychanalyse et convient pour toute introspection, c'est la raison qui en fait mon moyen d'expression.
Inutile pour moi de me présenter ici, vous en apprendrez bien assez sur moi et de façon bien plus efficace au fur et à mesure des posts qui constitueront ce blog.
Bien à vous.
Zore.

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